
En 1952 les bières Schiltz signent ce qui est sûrement une des pubs sexistes les plus connues. La femme y est désespérée. Elle a manqué le but de sa vie : nourrir et satisfaire son mari. Bon prince, il la réconforte : « Ne t'inquiètes pas chérie, tu n'as pas brûlé la bière. »

Cette marque n'était pas la seule à user (et abuser) de l'image de la femme forcément cuisinière (Kenwood en 1961), voulant plaire à son mari (Acme Coffee, 1963) et stupide (Alcoa Aluminium, 1953).
Girl power ?
Ouf, le monde a changé. Les pubs ont suivi. Un peu. Les femmes restent les cuisinières de la famille. La mère apprend à son enfant « le goût des choses simples » chez Herta. La mère prépare des aiguillettes de poulet à la crème Président (le chef, lui, est un homme).
Quelques petites améliorations apparaissent : les femmes travaillent … et donc préfèrent des plats vite faits, qui leur simplifient la vie. Et de temps en temps, les hommes participent.
Mais reste le difficile sujet des relations entre femmes et allégé. Qui a déjà vu un homme savourer un yaourt 0 % ou des céréales spécial K ?
Du côté du gouvernement ..

Actu chaude

De bon ou de mauvais goût (la pub, pas la saucisse) ?
La dernière publicité vantant la saucisse de Morteau peut faire rire ou grimacer. Les femmes pourraient se vexer : elles ne pensent pas qu'à ça. Les hommes pourraient se fâcher : ils en ont assez de cette question sur la taille de leur pénis.
Coïncidence amusante : une étude vient d'être publiée, établissant la longueur moyenne des organes génitaux masculins, grâce à 15 500 pénis mesurés. Nous, nous avons hâte de lire l'étude montrant l'intérêt des femmes pour les saucisses.